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Le président Moon Jae-in (deuxième à gauche) visite l’Académie des soins infirmiers des Forces armées coréennes (KAFNA), à Daejeon, le 2 mars 2020. ⓒ Yonhap News

La Corée a été le 2ème pays après la Chine à avoir été massivement touché par le Covid-19. Depuis le début de l’épidémie, la Corée du Sud a mis en place tous les moyens possibles - diagnostics massifs, centres spéciaux, campagnes d’informations, ravitaillement réguliers de masques - pour combattre et limiter la diffusion de cette pandémie. A ce jour, près de 270 000 personnes se sont fait tester et plus de 8 000 personnes ont été détectées positives. Cependant, le taux de décès reste bien en dessous de la moyenne internationale (0,89 %). 

« Détecter les patients à un stade précoce est très important » a déclaré le ministre de la Santé sud-coréen pour CNN. 

Le gouvernement coréen tente d’agir en toute transparence avec les citoyens en diffusant quotidiennement les chiffres (cdc.go.kr) par zone géographique ainsi qu’en envoyant des alertes sur nos téléphones après confirmation d’un nouveau cas dans notre zone. A la suite d’un cas confirmé, les précédentes localisations GPS des personnes infectées sont disponibles sur une application permettant aux citoyens de prendre leurs propres précautions. Cela peut déranger certaines personnes mais selon ce que j’ai constaté sur le territoire sud-coréen, ces informations et cette transparence rassurent la population. 

Depuis peu les médias internationaux encensent la stratégie et la transparence sud-coréenne. La France ne fait pas exception. Le vendredi 13 mars, les présidents sud-coréens et français se sont entretenus à ce sujet. Moon Jae-in a pu partager son expérience avec Emmanuel Macron qui l’a lui-même félicité pour sa « transparence ». Le président sud-coréen est prêt à partager les données cliniques des patients en cours de guérison. Ils ont également échangé sur la possibilité d’une réunion du G20 en « vidéoconférence » pour affronter cette pandémie. 

Selon moi, sans adaptation, les mêmes stratégies seraient compliquées à mettre en oeuvre en Europe. Nous fonctionnons de manière plus individualiste et la protection des données personnelles est au cœur de nos préoccupations. 

Le coronavirus a tout de même son lot de positivité. Les Etats unissent leurs forces afin de combattre ensemble un seul et même problème et les élans de solidarité entre citoyens se font de plus en plus nombreux dans les pays touchés. 

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